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dessous vous trouverez le cours. pour le télécharger au format .doc merci de
cliquer sur le lien ci-dessous. 1.
Les principaux documents comptables et financiers
PREVISION
DE BESOIN EN FOND DE ROULEMENT
UN METHODE DE FINANCEMENT : le LEASBACK
LES
RATIOS D ANALYSES FINANCIERES
LES
SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION : SIG
LA
CAPACITE D AUTO-FINANCEMENT ( CAF).
METHODE D EVALUATION D UNE ENTREPRISE.
LES REGIMES SPECIFIQUES DE RACHATS
REPRISE D ENTREPRISE EN DIFFICULTE
L’ETUDE
DES GROUPES DE SOCIETE
INTRODUCTION NOTION
DE BASE : Les
entreprises : obligation de tenir une comptabilité, quand on fait du
commerce. Si cette comptabilité n’est pas tenue, alors c’est un délit,
quelque soit la forme et l’activité. La comptabilité tenue selon le PCG (
Plan Comptable Générale ) qui date de 1982 et révisé en 1999 pour un souci
d’uniformisation sur le plan européen. Les fiscalités européennes sont différentes. Le
PCG 82 oblige les entreprises commerciales à établir chaque année trois
documents de synthèse : le bilan, compte de résultat, et les
annexes…annexes : documents qui indiquent les spécificités de la
comptabilité. Types d’amortissements choisis, gestions de stock choisis (
FIFO, Coût moyen pondéré) Ces
trois documents doivent être déposés au Tribunal de Commerce du siège de la
société. Les entreprises sont soumises à des obligations fiscales et
comptables. La comptabilité est très influencée par la fiscalité.
Chronologie des documents d’une entreprise qui termine ses comptes au
31/12/NN : voir le schéma. L’impératif
social : en janvier ( avant le 31/01) : déclaration annuelle des données
sociales qui va à la Sécurité Sociale, à l’URSSAF (tout sur les salaires
et salariés). Toutes les sommes versées. Le double de la déclaration va à la
CNV(retraite). Le triple gardé par l’Entreprise, le 4ème aux Impôts :
Doc très importants. 3
mois pour la déclaration fiscale : délai prolongé. Sur la liasse
fiscale, docs pour la faire. Impôts sur les Sociétés (pas les entreprises
individuelles, SCI non assujetties car ces entreprises payent l’impôt sur le
revenu). Dans
les 6 mois de la clôture : on réunit l’assemblée générale ordinaire
des associés : SA, SARL… souvent fictives. Les AGE (Extraordinaire :
Changement de dirigeant, siège social, augmentation de capital…). Lors de
l’AGO, on présente le bilan, le compte de résultat, les annexes, le rapport
de gestion, le rapport du commissaire aux comptes
( les SA sont obligées de faire certifiés leurs comptes par un
commissaire aux comptes, cette obligation concerne également les SAS). Avant
l’ AGO, le conseil d’administration doit se réunir pour préparer les
comptes, c’est le conseil d’administration qui nomme le PDG 30
jours après les six mois, environ vers la fin du juillet, c’est à dire après
le dépôt des documents, ceci devienne public. Vers
septembre octobre le public a accès aux informations par infogreffes et
d’autres moyens tels que les
services minitels
de type Euridile. Ce
dépôt n’est pas soumis pour les entreprises individuelles et les SNC ET SCI.
Les entreprises ne publiant pas leur liasse
fiscale, pour un souci de discrétion vis a vis de leurs concurrents, doivent
payer une amende. Mais ce choix
peux être mal perçu par les banquiers, car ceux-ci peuvent se douter que
l’entreprise qui opte pour ce
choix a des choses à cacher. Conclusion :
Tous ces éléments permettent d’établir un diagnostic de
l’entreprise 1. Les principaux documents comptables et financiers Lorsque
l’on crée une société, on établit : -
Des statuts :
c’est un contrat entre les associés,
chronologiquement c’est le premier document, et il est déposé au Tribunal
de Commerce. Comme la plupart des documents juridiques, les statuts sont
enregistrés au centre des impôts afin de lui donner une
valeur juridique. Les
statuts sont différents selon les formes de société. Dans son contenu, on
trouve la Raison sociale ( nom de la personnalité juridique ), la forme de la
société ( SA, SARL). La raison sociale éventuellement
complétée d’un sigle ( B.N.P, S.N.C.F…). Le montant du capital, le
siége sociale ( lieu de
domiciliation ). L’INSEE attribue le numéro SIRET, ensuite après cette
attribution, il attribue le n° RCS. Le numéro RCS commençant par A indique
que c’est une EURL, le B une société, le C une GIE, et le D une société
civile. Les
éléments du statut : on y
trouve la forme de la société ( avec ou sans appel à l’épargne publique )
régit par la loi de 1968. La dénomination sociale ( il faut vérifier
auparavant l’existence de cette dénomination afin de savoir si elle n’est
pas protégée auprès de l’INPI ). L’entreprise peut vendre ses articles
sous une enseigne différente et ceci n’ont rien à voir avec les statuts. Les
noms communs peuvent être utiliser, tel que chaise ou table. L’objet
social, c’est à dire ce qu’a l’entreprise comme vocation. On peut l’élargire
au maximum pour une éventuelle opportunité, mais il faut respecter d’autres
obligation. On peut bien sûre limiter cet objet, concernant par exemple les
baux réservés uniquement pour des fins commerciales. Le
siége sociale : c’est le domicile de la société, il faut que le lieu
soit un local commercial. Mais à titre dérogatoire et pour faciliter la création
d’entreprise, on peut durant deux ans établir le siége social au domicile du
dirigeant à titre provisoire, en négociant
avec son copropriétaire. C’est un droit commercial souple, qui a pour
avantages de créer une société sans local, c’est pourquoi il existe des
sociétés de domiciliation, comme sur les champs Elysées
pour donner à son entreprise une image de prestige. La
durée : c’est une durée illimitée,
maximum de 99 ans renouvelable.
On peut modifier cette durée en convoquant l’AGO. Le
capital social : Les sociétés de capitaux ont un capital minimum de
50 000 frf pour les SARL ET EURL, de 250
000 pour les SA. Pour les SCI ET
SNC, il n y a pas un capital
minimum. Le capital peut être en numéraire ou sous forme d’apport en nature
( bien meuble ou immeuble, corporel ou incorporel ), les apports en industries
non incorporés au capital, de type les connaissances et savoir-faire. Pour
les biens en nature, il faut
demander la nomination d’un commissaire aux apports qui estiment ces apports.
Le montant total de ces apports en natures, doivent être limité à la moitié
du capital. Le
capital est divisé en part sociale ou en action pour les SA. On les numérote.
Les parts ne sont jamais matérialisés. Dans les SA, on peut ne pas apporter
tous les capitaux immédiatement. On peut libérer ce capital plus tard, en
revanche l’apport minimum légal doit être apporté. Les
actionnaires s’engagent à apporter le complément dans les années à
venir. C’est une forme
d’augmentation du capital. Dans 5 ans, la société peut décider une
augmentation ou une diminution de capital. Le capital n’est jamais bloqué,
sauf durant les formalités administratives pour la création de la société. La
transmission des actions : en SA, les actions sont librement cessibles. En
SNC, on ne peut céder les parts. Dans une SARL, on peut céder les parts
sociales si l’accord de la moitié
des associés représentant les ¾ est
obtenu pour la cession des parts entre les associés. L’administration :
en SARL c’est un gérant. En SA, c’est un conseil d’administration de
trois à douze membres, des propriétaires d’actions, élus pour un an. Le
comité d’entreprise y est représenté par deux membres de la direction. Un
autre système de direction, un directoire et un conseil de surveillance ( SA
à directoire ). Les SAS simplifiés, pas de conseil d’administration.
Les élus participants aux conseils d’administration ou au directoire ainsi
qu’au conseil de surveillance sont rémunérés sous forme des jetons de présence
( 5 à 6000 francs la rémunération) . l’administrateur peut être une
personne morale Le
PDG et les dirigeants : Le président est élu parmi les membres, 1 ou 2
dirigeants. En ajoutant éventuellement, un ou plusieurs administrateurs aux
comptes pour les SA ou les SNC et associations dans certains cas. L’exercice
social : une durée de un an, année civile ou autre ( de juin à juin
selon l’activité….). Le premier exercice peut être inférieur ou supérieur
de 12 mois, mais la limite ne doit pas dépasser deux ans. C’est un cas de
figure exceptionnel. Les
statuts sont déposés au tribunal de commerce et enregistré auprès des
services fiscaux. Le tribunal enregistre la société après quelques jours ou
semaines. Une nouvelle personnalité juridique est crée qui dispose d’une pièce
d’identité : le KBIS, délivré par le greffe. La copie peut être
demandée par quiconque. C’est un résumé des statuts. Les documents sont
publiés dans un journal habileté à recevoir les annonces légales : création,
dissolution… contre un paiement. Dés qu’il y a une modification, il faut le
mentionner aux services fiscaux. Le gérant peut être français, européen, ou
étranger avec une pièce de résident ou bien un commerçant étranger. Le
KBIS indique les commissaires aux comptes, les origines des sociétés (
transfert). L’origine des fonds, l’activité, s’il s’agit d’un fond de
commerce ou achat d’un fond de commerce déjà existant, l’adresse, la date
du début d’exploitation, le mode d’exploitation ( directe ou location gérance
d’une autre entreprise ), la date, la signature, le paiement d’une taxe. Quand
on dépose les statuts, on joint un formulaire M0 avec option ( SNC sont soumis
à la TVA mais pas à l’IS ). On
opte pour un IS ou pas, un régime simplifié pour la TVA ( mensuel ou
trimestriel ). Si la coquille existe, et qu’on achète un fond : il y a
des droits de mutations de 4,8% à l’enregistrement. Au
tribunal de commerce on trouve les statuts, le KBIS, les textes des AGO ou AGE,
les rapports de gestion, les rapports des commissaires aux comptes et le dépôt
des comptes. On peut avoir des retards des informations mises à la disposition
du public. On trouve au tribunal,
l’Etat d’endettement des entreprises, c’est une information publique. Pour
en avoir une copie ( une levée) cela coût environ 100 francs, en revanche la
consultation sur place gratuite. Ce document nous permet d’avoir des
informations toutes fraîches ( la trace des dettes les plus important ). Il y a
des inscriptions ( comme les hypothèques). Les dettes sont classées de privilégiés
au chirographaires : le trésor ( la TVA mensuelle ou trimestrielle pour
les petits montant. Le Trésor ne peut récupérer que les trois ans : il
peut y avoir des retards, des majorations, ou des pénalités en cas de
non-paiement ) . En moyenne, un contrôle tous les 27 ans pour une entreprise.
Si une entreprise ne paye pas sa TVA, le trésor prend une inscription de privilégié,
ceci est valable dans le cas du non-paiement de l’IS, la taxe professionnelle,
IR pour les commerçants. L’URSAFF, dans le cas où les cotisations sociales
ne seraient pas versées, c’est à dire environ 40% de la masse salariale,
l’URSAFF peut émettre une inscription pour passer en privilégier. Il
peut y avoir également des inscriptions de nantissement, qui sont des garanties
prise sur des biens, sur un fond de commerce par des créanciers soucieux
d’avoir des garanties. On peut trouver également des opérations de crédit
bail ou leasing ou location avec option d’achat. On peut porter des
inscriptions dessus pour protéger les biens en location contre les saisies. Il
y a également des nantissements judiciaires, c’est à dire lors de conflit
entre les commerçants. On peut trouver également des Protets dans le cas
d’une traite non honorée, dans ce cas on signal au tribunal de commerce que
la traite n’a pas été payée, et celui-ci inscrit un Protet.
Cette levée permet de savoir si l’entreprise est endettée et si les
biens lui appartiennent. 2) ETUDE LA LIASSE FISCALE
On trouve au tribunal de commerce, les comptes de l’entreprise. On
n’est pas obligé de remettre une liasse fiscale. Le dépôt de cette liasse
fiscale doit s’opérer dans les 3 à 6 mois. La liasse fiscale c’est la déclaration
d’impôt, autour d’elle, il y des documents de présentation de la société : -
Le CERFA :
formulaire administratif -
Une page pour l’actif
du bilan : désignation, durée
de l’exercice, n° de SIRET, code APE ( code NAF), déclaration en quatre
colonnes : la quatrième colonne : N-1 et la première, la seconde et
la troisième avec le brut, l’amortissement et le net. Le
net est le plus important. Le bilan à
l’actif
A) IMMOBILISATION INCORPORELLE -
Le capital souscrit non
appelé : capital de la SA à apporter -
Les immobilisations
incorporelles : notion abstraite, il s’agit des brevets, des concessions,
du fond de commerce -
Les frais d’établissements :
études géologiques, statuts…coût préalable de la
structure…les frais d’établissements sont amortissables sur trois ou
plus ( il vaut mieux plus ) -
Les frais de recherches
et développements -
Concessions :
exemple concession de la RATP aux kiosques. Le droit de concession se
transmettent d’entreprise à entreprise. C’est toujours une durée limitée.
C’est le droit à quelque part. -
Les licences de taxi (
une plaque ) + permis de taxi. Les licences de tabac ( des civettes ). Les autorisations de vendre du tabac. Tabac
5% de commission -
Le fond de commerce :
la clientèle, l’enseigne, le droit au bail commercial ( 9 ans, renouvelable
tous les 3 ans. Renouvelable au bout de 9 ans sinon indemnité d’éviction).
Il n’est pas amortissable, mais peut être provisionné. -
Autres immobilisations
incorporelles : logiciel amortissable en 12 mois ou 3 ans. Tout ce qui inférieur
à 2500 francs ne sont des immobilisations. On met la somme avancée pour
l’achat des immobilisations. -
La comptabilité se tient
en centimes prés, la liasse est tenue au franc pré. B) LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES. -
Les terrains dont
l’entreprise est propriétaire. Aujourd’hui, on évite d’être propriétaire
afin de ne pas mettre la propriété dans la même coquille juridique la société.
Les terrains ne sont pas amortissables, mais peuvent être provisionnés.
L’amortissement concerne les objets qui perdent naturellement leurs valeurs.
Si un terrain perd de la valeur, alors on provisionne. Il peut se déprécier ou
s’apprécier. Les plus values d’attentes ne sont pas comptabilisées (
valeur gagnée). On sépare le bien immobilisé et l’activité commerciale.
Cette rubrique peut masquer des richesses importantes. Cela correspond peut être
à la véritable richesse de l’entreprise. -
Les constructions :
ils s’amortissent sur 20 ou 25 ans -
Les installations
techniques : machines renouvellement régulier ou pas -
Les autres
immobilisations : agencement ( étagère, mobilier, matériel informatique) -
Immobilisation en cours
qui ne sont pas terminés -
Les avances et acomptes
sur les immobilisations corporelles. C) LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES Ce
sont toutes les sommes mises dans les filiales, les participations ou les titres
acquis. -
Les participations évaluées :
les filiales constituent un groupe, donc des comptes consolidés pour les sociétés
en bourse, et donc par la COB, la commission des opérations boursières qui
demandent tous les trois mois des comptes consolidés de toutes les filiales où
l’entreprise dispose d’au moins de 49 %. -
Les autres participations :
dans le cas, où les entreprises possèdent d’autres participations dans
d’autres entreprises. On peut provisionné pour dépréciation de ces valeurs. -
Prêts : ce sont les
prêts alloués par exemple aux filiales. L’entreprise peut prêter de
l’argent à qui il veut, mais il faut qu’il y est un lien à l’entreprise
et ses intérêts. Par contre, le taux d’intérêts ne doit pas être Léonien. -
Les autres
immobilisations financières : des cautions par exemple, mais il faut
verser une somme. D) LES ACTIFS CIRCULANTS a) LES STOCKS -
Des matières premières :
papier, encre -
Les en-cours de
Production de biens : Bien fabriqués non encore vendu, par exemple le
secteur du BTP -
Les en-cours de services :
des études non achevées, mais cela reste assez floue -
Les productions intermédiaires
et finis : finis calculés au prix de revient car ils ne sont pas encore
vendus -
Marchandises : au
prix d’achats, on achète et on revend tel quel. b) CREANCES -
avances et acomptes versés
sur commande -
clients et comptes
rattachés -
Autres créances :
fournisseur, état ( crédit de TVA ), argent prêté aux personnels. -
Capital souscrit appelé
non versé : les actionnaires engagés à verser le capital restant mais ne
l’ont pas fait encore. -
Divers c) DISPONIBILITES
Ce sont les liquidités de l’entreprise qui se trouvent à la banque et
dans la caisse. Lors d’un surplus de liquidité on peut placer l’argent sur
15, 30, ou 60 jours sur des comptes à termes, tel que des SICAV, des comptes de
livret. On peut renouveler ces comptes directement ou tacitement. Mais lors
d’un retrait de ces sommes placées sur ces comptes, on risque de perdre les
intérêts. On peut coupler un compte courant avec un compte à terme. -
Les charges constatées
d’avance : ce sont des charges qui sont imputées à cette année et à
l’année prochaine. C’est pourquoi, il faut séparer les charges de cette
année et de celui de l’année prochaine. On peut citer par exemple les
contrats d’assurances. -
Les charges à répartir
sur plusieurs années : par exemple les campagnes publicitaires. -
Prime de remboursement
des obligations : quand on achète une entreprise, on peut acheter les
actions à un prix supérieur ou inférieur au capital. Cette ligne concerne
uniquement les entreprises qui consolident leurs comptes
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Actif
+stocks et en-cours ( augmentation du bfr)
passif- (baisse du bfr)
Stocks
et en-cours
avances et acomptes reçus
Avances
et acomptes fournisseur
dettes d’exploitations (URSAFF, plus
Créance
d’exploitation ( clients)
on paye en retard, plus cela
Créance
diverse ( TVA, salaires)
fait baisser le bfr)
Valeurs
mobilières de placements
dettes diverses ( associés)
(argent
placé à CT) 15 jrs
produit constaté d’avance
Charges
constatées d’avances
L’entreprise
n’a pas le droit de prêter de l’argent à un dirigeant, c’est considérer
comme un abus. Par contre, il peut y avoir un compte courant pour un dirigeant,
c’est à dire qu’un dirigeant avance de l’argent pour le compte de
l’entreprise, celle ci lui remboursera dés que la situation lui permettra
REMARQUES :
Quand la Sté perd la moitié du capital social, elle doit être en
redressement. Si on veut payer le trésor en retard, il y a une combine, le
cachet de la poste faisant foi.
DANS LE BFR IL Y DEUX PARTIES
1)
le BFR D EXPLOITATION ( BFRE)
2)
le BFR HORS EXPLOITATION ( BFRHE )
-
Le BFRE
tient des comptes des postes liés au cycle d’exploitation :
stocks en en-cours, avances et acomptes, créances d’exploitation,
avance et acomptes reçus, dettes d’exploitation, charges et production
constaté d’avance. Il varie dans
le même sens que le CA. Si le CA augmente, le BFRE augmente. Si on ne prévoit
pas de le couvrir, on est en cessation de paiement. L’entreprise doit maîtriser
sa croissance. Si le CA augmente, il faut reconstituer le FDR.
-
Le BFRHE, le BFR = BFRE +
BFRHE
La
trésorerie permet d’ajuster le BFR et le FDR. FDR = BFR + T
Le
FDR calculé par le haut du bilan ( stratégie
de l’entreprise) , dépend des décisions à long terme et donc de la
politique de financement. Le BFRE, d’en bas, dépend du CA, quand le CA
augmente brutalement, le risque de BFR non couvert. Ce
besoin peut varier de façon saisonnière liée à l’activité. La trésorerie
permet d’équilibrer la différence entre le BFR et le FDR.
T= FDR – BFR
Si
FDR supérieur au BFR a pour conséquence une trésorerie positive.
L’entreprise dispose de liquidité à placer à court terme.
Si
le BFR est égale au besoin de trésorerie, alors on a recours aux concours
bancaires. Les découverts bancaires sont coûteux, de l’ordre de 12 A 14%
d’agios. Ce système d’agios est aggravé par le système des dates de
valeur. Si la situation s’aggrave, les charges
financières ponctionnent la
rentabilité de l’entreprise ( le bénéfice va plutôt à la banque qu’à l’entreprise). L’entreprise doit
suivre le BFR et le FDR. Si l’activité augmente, le BFR augmente. Il faut
reconstituer le FDR, soit en augmentant le capital social, soit en augmentant le
résultat ( en ne distribuant pas les bénéfices),
soit en augmentant le résultat ( augmentation des produits, diminution
des charges, c’est la solution la plus simple en licenciant du personnel), en
contractant des prêts à long terme ( ou en empruntant auprès des associés ),
en baissant les immobilisations ( cessions d’actifs, on vend des actifs non
stratégiques qui ont peu d’intérêts, par exemple les filiales….)
Le
business plan : plan de développement,
le développement de l’activité, les produits. Pour développer, il
faut 3 MF. Le terrain et le bâtiment valent 3 MF. C’est avoir le beurre et
l’argent du beurre. On fait une opération Leasback. Il crée une SCI dont il
est gérant, c’est une coquille juridique, on fait estimer le terrain. La
banque prête l’argent à la SCI en prenant une hypothèque sur le bien (
terra
in et murs du SCI ). On achète le terrain, on donne l’argent à la SA,
dans le même temps on fait loue le bien à la SCI. Le loyer correspond au
montant des remboursements, les 3 MF emprunté permette à l’entreprise de développer
son activité. Le loyer devient une charge déductible pour la SA.
En
ce qui concerne la SCI, dans plusieurs année elle va faire des bénéfices,
pour éviter cela elle a plusieurs moyens : on modifie le montant des
loyers, on crée des charges.
Avantage
de la sci : les biens immobiliers sont déduits du patrimoine des associés.
Les conditions de formalité sont très simples.
On
peut ainsi réduire son BFR, par d’autres moyens très limités qui sont en générale
des pratiques commerciales ( délai de paiement). On peut modifier les
conditions générales de ventes ( demander aux clients de payer plus vite.
Jamais au comptant. Souvent 60 jours fin de mois). On peut intervenir sur le
service relance ( système de relance, plus efficace, c’est une forme de
pression. Darty 0 jours, Ikea 2 jours). On peut agir sur le fournisseur pour
allonger les délais de paiement. Ou des solutions de financement, par exemple
les lignes d’escompte.
Ratio,
c’est un rapport entre deux grandeurs de comptes. Ce sont des rapports
significatifs, il y a de nombreux ratios. Très souvent certains sont équivalents.
Les meilleurs sont ceux que l’on construit soit même. Ex
la rentabilité par chambre d’hôtel. Les ratios sont exprimés généralement
en pourcentage. On peut calculer des ratios en nombre de jours ( calcul du délai
de paiement ), en unité monétaire par exemple….
-
RATIO 1 de
financement permanent. On ramène les capitaux permanents aux immobilisations.
R1=
capitaux permanents / immobilisation > 1 ( très supérieur)
Si
le FDR est minuscule, d’environ 1.4 ou 1.6, le ratio est très satisfaisant,
le financement est sain.
-
RATIO 2 de l’indépendance
ou d’autonomie financière.
R2=
capitaux propres / capitaux permanents >0,5
Est-ce
qu’au moins la moitié des capitaux permanents appartiennent à l’entreprise
? Il ne faut pas descendre plus bas. Ce ration n’est jamais respecté dans les
groupes. Les filiales sont alors très dépendantes de la maison mère. Il est
interdit aux banquiers de soutenir abusivement les entreprises en difficultés :
soutient abusif et passif.
-
RATION 3 de liquidité de
l’actif
R3=
actif circulant/actif total
On
voit l’organisation de l’entreprise, pas de norme comparative, car cela dépend
de l’activité de l’entreprise ( ex : la sidérurgie nécessite
beaucoup d’actif). On la compare avec les concurrents. Ce ration permet de déceler
les tendances « pharaoniques » de l’entreprise. Beaucoup
d’immobilisation, alors qu’on sous traite. On décèle l’entreprise qui a
des immobilisations vieillies et qui n’a pas renouvelée les outils de
productions, à un moment elle peut plus ( il faut tout changer). Le leasing
fait booster l’entreprise
-
RATIO 4 de solvabilité générale,
on compare l’actif total sur le total des dettes.
R4=
actif total/ dettes totales > 2
L’actif
total ne représente pas parfois la valeur vénale ( réelle) de l’entreprise
( les plus valus d’attente). L’actif vaut
donc plus que sa valeur d’origine. Mais l’immobilier est fluctuant, c’est
pourquoi on inscrit la valeur d’origine. Il faut réévaluer l’actif en
fonction des plus values latente. Les dettes à court terme et long terme sont
rassemblées, car toute les dettes deviennent exigible quand l’entreprise est
en difficile, c’est le principe de la déchéance des dettes. Toutes les
dettes sont exigibles, si l’entreprise ne peut honorer ses dettes , elle
risque de voir ses biens bradés lors des ventes aux enchères. Tous ce qui est
vendu doit couvrir les dettes
-
RATIO 5 concernant les
rotations de stocks. Ce ratio est important dans les entreprises commerciales
R5=
( stocks de marchandise en valeur/ achats de marchandises)*360= en jours
C’est
la proportion de marchandises achetées qui nous reste. On multiplie par 360.
c’est une moyenne en nombre de jour.
-
RATIO 6 concernant la
vitesse de rotation de produit finis
R6=
( stocks de produits finis/production vendu)*360= en jours
-
RATIO 7 concernant les crédits
accordés aux clients
R7=
( créance clients / CA)*360= en jours
C’est
la proportion de CA qui nous est dûe. Par exemple 16 000 000/72 000 000*360 égale
environ 80 jours. Cela signifie que le règlement se fait à 60 jours fins de
mois ( deux mois après la fin de facturation). On le compare aux concurrents.
-
RATIO 8 concernant les crédits
fournisseurs
R8=
( dettes fournisseurs / achats de marchandises, de matière première…)*360=
en jours
La
notion de rentabilité, c’est un gain ramené à un coût. La plus simple, la
rentabilité de fin, le résultat de l’exercice ou capitaux propre. Est ce que
l’entreprise rapporte de l’argent comparé aux taux d’intérêts.
R9=
ratio de rentabilité financiére= (résultat de l’exercice/ capital propre)
Le
résultat dépend du prix de transfert. De plus il n’est pas significatif, en
raison des groupes où il y a des cessions entre les entreprises. Enfin, cela
peut être différent si on travaille avec du liquide.
-
dans les entreprises
commerciales, on calcul la rentabilité de l’exploitation, on ramène la marge
commerciale ( un des sig = ventes de marchandises – les coûts) au chiffre
d’affaire
R10=
marge commerciale/ca
-
dans une entreprise
industrielle, la marge ne veut rien dire. On ramène donc la valeur ajoutée à
la production de l’exercice. On calcul donc le ratio de rentabilité
d’exploitation industrielle.
R11=
valeur ajoutée/ production de l’exercice<1
Plus
le résultat se rapproche de 1, mieux c’est. L’entreprise achète peu, ex :
une ferme qui fait restaurant également.
On
construit les meilleurs ratios en fonction de l’activité.
Le
résultat de l’exercice ne veut rien dire, on s’intéresse aux SIG qui
permettent de reconstituer le résultat. Pour les entreprises commerciales ( au
sens comptable, au sens juridique il y a de entreprises civiles et
commerciales), la marge commerciale est importante. Par là, on voit
l’aptitude de l’entreprise à vendre plus chère que ce qu’elle achète
pour faire de la marge, c’est a dire acheter pas chère ( ex : achat en
grande quantité, ou on a sauté un intermédiaire) et/ou de vendre plus chère
( image de marque, monopole…). Note l’état ne récupère pas la TVA sur
l’essence.
a)
entreprise commerciale
MARGE COMMERCIALE = VENTE
– COUTS
b)
entreprise industrielle, la marge ne signifie rien, ce qui est intéressant pour
elle, c’est ce qu’elle a fabriqué.
PRODUCTION DE L EXERCICE = PRODUCTION VENDU + LA PRODUCTION STOCKEE OU
– LA PRODUCTION DETOCKEE+PRODUCTION IMMOBILISEE.
La
production de l’exercice permet le calcul de plusieurs ratios. Par exemple, on
peut calculer cette production par le nombre d’effectif, c’est un ration de
productivité. On peut comparer notre productivité de cette année par rapport
aux années précédentes. La production vendu correspond au montant du chiffre
d’affaires. Or le CA, varie en fonction du prix de vente ( si le prix baisse
cela entraîne une baisse du chiffre d’affaire, le CA en fonction également
de la situation de la concurrence, et enfin le cycle de production peut être différent en raison des cycles de
production relatif à l’activité ( exp : Airbus).
Dans
les entreprises où on peut avoir deux activités, on peut calculer la valeur
ajoutée de cette façon.
(
voir schéma ).
La
valeur ajoutée c’est la vrai création de richesse que produit l’activités
le PIB est constitué par l’ensemble des VA, et non des ventes. La VA ça
permet de savoir si l’entreprise sous traite
ou intègre certaines activités. La VA est la partie non sous-traitance
quand on achète pas à l’extérieur, on crée plus de VA. On a plus intérêt
à sous-traiter.
La
VA n’est abordée nulle part, c’est un calcul. Le CA peut se voir. La VA est
abstraite. Il faut la calculer. La VA sert de base au calcul principal de
l’impôt : la TVA ( 43 % du
revenu de l’état).
[VA+SUBVENTION
D EXPLOITATION ( expl : aides étatique pour embauche ). ] – [IMPOTS (
sauf IS) + TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES+ CHARGES PERSONNELS ( masse
salariale+charge salarial +patronale)] = EXEDENT BRUT D EXPLOITATION.
L’EBE,
est un élément important dans la discussion et les négociations sociales. On
pourra se poser la question suivante : Quelle est la part des charges
sociales dans la VA ? c’est la répartition de la VA.
Il
y a un ratio des charges du personnel, il est égale à
MASSE
SALARIALE/ VALEUR AJOUTEE .
Les
syndicats reprennent ce ration pour entamer leurs négociations, car ils
estiment que lorsque la Va augmente, les charges salariales ne manquent, et donc
le salaire ne progresse pas. Il n y a donc pas d’équité. L’EBE est un résultat
de l’entreprise et on le conseille lors de la négociation d’une formule
d’intéressement. Le résultat final est influencé, ce qui ne satisfait pas
les acteurs sociaux. L’EBE est neutre, et n’est pas affecté de l’IS qui dépend
de la loi de finance de l’état. Il n’est pas non plus affecté par le résultat
financier qui dépend de la banque et du marché des changes ou de la bourse.
Les salariés interviennent avant l’EBE. L’EBE est également neutre des
amortissements et des provisions, et donc il ne subit pas les influences de
ceux-là. L’EBE est faiblement manipulable, mais insuffisant car il est brute
et on ne tient pas compte de l’obsolescence du matériel productif.
[
EBE+REPRISE DE PROVISION ( on passe une reprise sur provision, c’est à dire
une annulation quand on nous paye après un non-paiement)]-DOTATIONS AUX
AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS = RESULTATS D EXPLOITATION.
Le
RE montre la pérennité de l’entreprise. S’il est négatif et ce de façon
durable, le vrai métier de l’entreprise perd de l’argent.
Le
résultat financier se calcul de cette façon :
PRODUIT
FINANCIER-CHARGE FINANCIERE = RESULTAT FINANCIER
Le
résultat financier ponctionne le résultat d’exploitation, si celui-ci est
endetté. Il est nécessaire de restructurer le prêt, si on avait négocié à
12%, on peut de nouveau renégocier. Sinon, on fait un nouveau prêt alors chez
un autre banquier par exemple à 6%, pour rembourser l’autre emprunt, mais
attention il peut surgir des pénalités. Il y a un plafond aux pénalités fixé
par l’état. Il faut faire les calculs pour savoir si un remboursement anticipé
est favorable. Les charges financières (les intérêts) peuvent être déduite
fiscalement. Il faut faire des calculs pour savoir si un remboursement anticipé
est favorable ou non. Il faut au
moins 2/3 de points de taux d’intérêts de différence pour qu’un
remboursement anticipé soit envisagé. C’est pas très avantageux sinon.
Quand on a de la liquidité sous la main, c’est une opportunité. Le
remboursement anticipé si on est en début de prêt.
Les
charges financières obèrent le résultat final. L’entreprise peut avoir un
bon résultat de fin ( par exemple les grandes surfaces qui ne font aucune
marge. On achète à un franc, et on vend à un franc payé à 90 jours, le
vendu à deux jours renouvellement de stock. On place l’argent du fournisseur.
On fait un bénéfice lié au résultat financier, l’activité de
l’exploitation ne fait que générer la trésorerie qu’on placera plus tard.
C’est un schéma très dangereux si l’entreprise ne sait pas gérer cette
masse de trésorerie.
RESULTAT
COURANT AVANT IMPOT = RESULTAT EXLOITATION + RESULTAT FINANCIER + RESULTAT
EXCEPTIONNEL ( Produit exceptionnel – charges exceptionnels).
RESULTAT
D EXERCICE = RE+RF+REXCEPT- IS +PARTICIPATION SALARIE.
REMARQUES :
certaines plus-values ont une imposition moindre que l’IS. Dans une entreprise
de plus de 50 salariés, il faut absolument appliqué une politique de
participation.
Dans
l’entreprise il est important de distinguer les principales fonctions et
d’imputer les charges à chacune de ces fonctions. On peut différencier leurs
fonctions.
-
L APPROVISIONNEMENT :
achats, stocks, personnels, électricité, assurances, location de matériel
-
LA DISTRIBUTION :
services commerciaux et marketing, livraison, après vente, transport,
emballages…
-
LA PRODUCTION si
entreprise de production :
ateliers, entretien, maintenance, personnel de production
-
RECHERCHES ET
DEVLOPPEMEMNT
-
INTERNATIONAL
-
ADMINISTRATIVE ET
COMPTABLE
On
réparti les charge par fonction. En effet, le classement du PCG ne favorise pas
cette répartition. Il faut créer des clefs de répartition. On fait ici alors
une comptabilité analytique. Elle a pour rôle de classer les charges en
fonction de leur destination. L’entreprise n’est pas obligée d’avoir une
comptabilité analytique, mais par contre on peut le faire partiellement. Le coût
d’analyse peut être important, alors on peut faire cette comptabilité
analytique par sondage ( échantillons représentatif). Les services fiscaux épluchent
tout s’il y a une comptabilité analytique totale. On procède à une répartition
des charges en fonction des différents types de charge, on applique ensuite des
coefficient d’imputations à chaque fonction, par exemple des clés de répartition
pour le téléphone. Tout ceci permet de créer un compte d’exploitation classé
par destination en mettant en évidence les différentes marges.
Voir
schéma.
La
CAF a pour but de rechercher les
ressources dont dispose l’entreprise pour fiancer ses emplois. La CAF, c’est
le surplus de trésorerie qui résulte de l’activité de l’entreprise.
C’est une notion de flux, c’est à dire de recette comparée à ceux des dépenses.
Ce sont des cash flows, donc des flux net d’entreprise ;
La
CAF se retrouve dans le résultat de l’exercice qui tient compte de certaines
charges particulières calculées mais qui ne sont pas décaissés. Les
amortissements et provisions, concrètement on n’a rien fait, ce n’est que
des calculs.
La
CAF est l’aptitude qu’a une entreprise de fiancer elle même de nouveaux
investissements. Lorsque les taux sont élevés, c’est la clé de voûte. Si
les taux sont bas, l’entreprise peut emprunter. C’est une capacité théorique.
Elle est dissimulée par les dividendes distribuées, il en résulte donc :
CAF
= CAF – DIVIDENDES, il faut faire un arbitrage entre les deux.
Si
on est côté, il faut distribuer des dividendes. L’arbitrage dépend du
capitalisme patrimonial ( on ne distribue rien comme chez Auchan par exemple) ou
du capitalisme managérial ( pas propriétaire, on distribue ).
Deux
méthodes pour calculer la CAF :
1-
on part du bas : CAF = RESULTAT DE L EXERCICE + DOTATIONS AUX
AMORTISSEMENT ET PROVISIONS – REPRISES ET SUBVENTIONS
2-
en se basant du plan comptable, on part des SIG
CAF
= EBE+AUTRES PRODUITS+PRODUITS FINANCIERS+PRODUITS EXCEPTIONNELS-( AUTRES
CHARGES+CHARGES FINANCIERES+CHARGES EXCEPTIONNELLES+PARTS DE SALARIES+IS)
On
a besoin de déterminer ce que vaut une ou une partie d’une entreprise. En cas
de vente ( agence spécialisé dans la vente, le PIC par example), achat-vente
d’une société ou d’un fond de commerce, d’une succession ( partage entre
héritier ), divorce, fusion entre deux société ( fusion simple A+B=C, ou
absorption A+B= B¨). Dans une fusion simple on change les
titre de A et B contre ceux de C ( on nomme un commissaire à la fusion,
les titres ne sont pas forcément de la même valeur) avec des problèmes à résoudrent,
comme par exemple des rompus, des titres non transférables. On évalue une
entreprise lors du calcul des assurances, afin de savoir pour quelle montant on
couvre. On évalue également en cas d’expropriation, on peut transférer
ailleurs mais pas toujours. Evaluation en cas de nationalisation, en 1982, on a
indemnisé fortement. Un état peut nationaliser par confiscation. On évalue
aussi en cas de contrôle fiscale, afin que le fisc détermine sa part. on évalue
aussi en cas de scission, afin de rechercher des associés ou vendre des parts.
Et en liquidation.
Plusieurs
objectifs pour ces opérations :- placement ( on achète à 20% car on
pense que cela va nous rapporter plus)
-
achat d’outil
industriel ( achat d’un fourneau ou client)
-
pour un souci ( stratégique)
-
élimination d’un
concurrent ( pour obtenir le monopole)
-
pour opportunité de
diversification.
Il
faut distinguer le prix d’une entreprise
et son évaluation. Le prix peut être de
300, mais évaluée à 100. les méthodes d’évaluations aboutissent à
de larges fourchettes, par exemple une orange achetée chères. Les entreprises
sont souvent surévaluer. La reprise d’une entreprise en difficulté constitue
un autre domaine de point de vue juridique et financier ( afin qu’il meurt, on
fait le pari de réussir).
Il
y a une valeur mathématique simple qui consiste à partir de l’actif, de
soustraire les dettes et de diviser par le nombre des titres. L’actif- les
dettes donc, fond propres/ titres. Cette valeur est contredite par la valeur
boursière, si on multiplie la valeur boursière par le nombre de titre, on
obtient la capitalisation boursière qui n’a aucune valeur. Tous les titres
n’ont été échangés.
REMARQUE :
quand on passe un ordre de bourse, on peut le passer à tout prix ( achat ou
vente).
On
peut le donner également à cours limité ou plancher ( vente), ou à cours
plafond (achat). Il n’est pas sûre que l’ordre passé.
Enfin,
on peut donner un ordre d’achat à un seuil d’enclenchements. C’est à
dire, que la banque n’achète pas si le cours dépasse un plafond. On peut
donner aussi un ordre de vente à seuil d’enclenchement. On vend si le cour
est plus bas que le plancher.
En
ayant 25 % d’action d’une entreprise sur le premier marché, on peut avoir
un risque d’OPA.
L’ordre
d’achat peut être permanent ou à durée limitée. Les phénomènes
s’aggravent au lieu de se compenser. Si on veut se débarrasser d’un
portefeuille, on vend par petit lots successifs, afin de ne pas faire baisser le
cours de ses actionss.
On
construit alors la notion d’actif net réévaluées. En effet, l’actif
comptable peut être fort alors qu’il est peut être différent de la valeur vénale
des biens en questions ( valeur de revente). La différence provient à
l’inflation non prise en compte, provient également aux plus values
d’attentes. Certains biens n’ont de valeur que dans l’usage, par exemple
le moule qui a servit à faire la capot de la safrane n’ aura plus de valeur
si on arrête la production de la safrane. Ce moule ne sera alors vendu qu’au
prix du métal. On est proche alors d’une valeur d’utilité. Pour calculer
un actif net réévaluer n’est possible que lorsqu’il
existe un marché de bien qu’on réévalue. Par exemple, il y a d’énorme
incertitudes sur les biens spécialisés, notamment les biens immatériels :
marque, brevet, logiciel.
On
peut calculer les capitaux nécessaires à l’exploitation : ils
correspondent aux valeurs immobilisées augmentées du BFRE. La question est de
savoir combien faudrait-il d’avoir d’argent pour construire une entreprise
à l’identique ? cette vision patrimoniale butte sur les difficultés liées
aux formes de propriété. L’entreprise virtuelle ne vaudrait rien alors. En
effet les entreprises préfèrent le leasing, qui est un engagement hors bilan :
ce n’est pas dans le bilans. De plus, il y a des entreprises qui font un fort
appel à la sous-traitance, ou aux SCI. Comment alors évaluer la valeur vu que
l’entreprise n’a rien en propriété ? c’est pourquoi, il y a des
entreprises qui peuvent ne rien avoir à l’actif. On peut par exemple avoir
aucun personnel ( appel à l’intérim). Cette méthode est appliquée aux
entreprises traditionnels, qui constituent un plancher de valeur. L’entreprise
vaudrait au moins ce que l’on pourrait retirer à la casse, c’est le
minimum.
La
valeur patrimoniale, lorsqu’elle est possible, doit tenir compte des actifs
nettes réévalués des plus values d’attente, en soustrayant les dettes
auxquelles il faut ajouter le good will, c’est à dire les éléments non
quantifiable tels que la fidélisation, l’adaptation du produit au besoin, la
motivation du personnel, l’attrait d’une marque.
Lors
de l’acquisition d’une entreprise, les questions fiscales sont très présentes :
le fisc peut contester le montant de la vente en cas de sous évaluation ( comme
sur les biens immobiliers). Il peut demander le redressement. On peut
contrecarrer ce redressement, par exemple, un bien vaut 700 000 francs, on le
loue 400 francs à une vieille, il vaut donc maintenant que 400 000 , on le vend
donc à 400 000 francs. De plus on peut vendre moins chère, si le bien est
habité.
Si
l’entreprise n’a pas de bien, le fisc est confronté à la valeur de
l’entreprise parce qu’il n’existe pas souvent des marchés, et donc pas de
comparaison. Le fisc ne peut alors pas contredire la valeur décidée par les
parties. Le prix peut être minimisé en payant une partie au black, on ouvre
deux comptes dans un paradis fiscale, il n y pas de mouvement physique de
l’argent en France. Sur le plan fiscale, l’imposition sur les droits de
mutations à été uniformisé quelque soit le type d’acquisition, part
sociale ou fond de commerce à 4,8%. On doit verser cette somme à la
transaction, elle est payé par l’acheteur.
REMARQUE :
le fisc à l’œil sur les ventes des biens immobilisés grâce à une base de
donnée nationale, pour éviter cela il y a la règle tacite des 5/7. un bien
vaut 700, on le vend à 600 et 100 au black. L’acheteur ne paye pas de droit
sur les 100 au black. Si le bien était
revendu à 900 000 francs, il y aurait eu une plus value de 200 000 francs, donc
après un abattement de –5% par an, plus les travaux, l’acheteur sera imposé
de 26% sur le restant des 200 000 francs.
Pour
une SARL, on peut acheter à 100% les parts et transformer la SARL en EURL.
Pour
une SAS, peut acheter à 100%
Pour
une SARL classique et SA, il faut avoir des associés deux au minimum et 7
pour une SA.
On
peut mélanger personne physique et personne morale.
Pour
acheter des parts sociales, c’est
à dire une cessation de part il suffit de faire un acte sous seing privé.
L’acte doit être ensuite enregistré et on paye 4,8% pour les droits
d’enregistrement, qui sont payé par l’acheteurs. Le vendeur peut réaliser
une plus value et il doit donc payer un droit de 26%. Certains pays européens
ne font pas payer de droit sur les plus values sur les cessions de parts, et
attirent donc les holding, comme par exemple la Belgique. En achetant les parts,
on achète également la personnalité morale, donc son actif et son passif.
C’est pourquoi il faut faire attention qu’il ne surgisse pas des passifs
occulte, non connus au moment de l’achat. Le fisc peut redresser. Il peut y
avoir un redressement fiscale ( l’année en cours + les trois dernières années.).
Il peut y avoir aussi un passif sociale, et l’URSAFF peut intervenir ( même règle
que le fisc pour les années de redressements.). on peut avoir également un
redressement d’un salarié qui peut aller aux prud’hommes, la prescription
est de 5 ans. On peut être aussi confronté à un passif commerciale ou civile,
la prescription est de 10 ans, et parfois de 30 ans. Par exemple, si on
achète une entreprise de BTP, on peut être attaqué après 9 ans.
C’est pourquoi on peut demander une garantie de passif qui est dans les
comptes de la société. La garantie sur passif n’est valable que si elle est
donnée par une personne solvable. Pour éviter tout risque, on demande une levée.
On peut demander également une caution bancaire sur garantie de passif, dans le
cas d’un achat d’une grande entreprise.
On
achète le fond de commerce, plus certaines immobilisations. Dans ce cas on
n’achète pas la personnalité juridique. On crée une coquille juridique différente
et on achète le fond de commerce de l’ancienne société.
Le
fond de commerce correspond à la clientèle, au droit de bail, à l’enseigne.
On peut acheter aussi les murs, les brevets, les immobilisations. On n’achète
pas le passif et l’actif de l’entreprise. C’est la solution la plus préférable.
Cette solution a été longtemps disqualifié en raison des droits de 14,7%
auparavant ramené aujourd’hui à 4,8%. La vente du fond de commerce est plus
complexe. Les fonds sont séquestrés pendant plusieurs mois ( minimum deux
mois, voire souvent trois mois ). L’acheteur n’a pas ses fonds, il faut
trois mois pour l’enregistrement au BODAC. Ces trois permettent aux créanciers
de s’opposer. S’il y a des privilèges, les créanciers saisissent le séquestre
( huissier, notaire ou avocat) et reçoit les oppositions. Cela embête le
vendeur qui ne peut pas acheter autre chose. Cette somme est bloquée à la
CARPA, ( caisse des avocats)s. les frais de séquestre est de l’ordre
d’environ de moins 2%. Il y a
aussi les impôts sur les plus value et les droits de mutations. On ne paye pas
de plue value si on achète des immobilisations.
Le
fisc ne peut redresser les ventes, mêmes au blacks.
REMARQUE :
le rachat d’une entreprise peut être procédé par une période de location gérance.
On loue l’entreprise ( on le donne à exploiter). Ce n’est pas les locaux
mais l’activité qu’on loue. ( voir schéma).
La
location peut se faire par acte sous seing privé. Le locataire verse une
redevance de location gérance, assortie du loyer s’il y en a un. La location
gérance peut être une période de transmission avant achat. A l’origine, on
fait une promesse de vente. Si l’acheteur est satisfait de l’exploitation,
il l’achète.
La
valeur d’une entreprise ne résulte pas de son patrimoine. Elle peut avoir un
patrimoine nulle ( entreprise virtuelle). La valeur d’une entreprise résulte
des revenus qu’elles engendrent. La valeur d’une entreprise résulte des
revenus qu’elle engendre. C’est une valeur de rendement ou de rentabilité.
Une entreprise ne vaut que ce qu’elle rapporte. Elle doit rapporter plus
qu’un placement bancaire. A quel taux puis-je placer mes capitaux ? si on
peut placer à un taux I , 7% par exemple, une entreprise vaut donc une somme S
qui correspond au résultat R à
7%. R/S
= I.
C’est
pourquoi le résultat fiscale n’est pas significatif, ni celui de
l’exercice. Il faut que les comptes soient fiables. On choisit le taux de
rentabilité que l’on souhaite.
Cette
méthode élimine les activités qui pas leurs avantages financiers certains. Il
y a un inconvénient car 48% des entreprises ne font pas de bénéfices, et donc
elle ne valent rien en principe.
Cette
méthode néglige les acquisitions stratégiques, les possibilités de plus
value latente ( on passe de non lucratif, au lucratif ). : elle néglige un
coefficient de convoitise : on achète une entreprise qui vaut rien pour la
transformer ; il y a des entreprises sous exploitées qui peuvent rapporter
gros.
REMARQUE :
On ne peut pas transformer les local d’habitation en local
commerciaux.
LES
FUSIONS ET ACQUISITIONS
Ces
dernières années, l’expression fusions-acquisition s’est glissée. Les
banques ont des services fusions et acquisitions. Les
FA font partie de l’ingénierie financières : ce sont des
techniques qui regroupent les composants de la finance, du droit des affaires et
de la fiscalité. Les FA sont devenues majeurs ces dernières années avec un véritable
marché du capital d’occasions. Il était rare de vendre son entreprise,
durant des décennies. Cela ne se faisait pas. Aujourd’hui, depuis 10 ans,
c’est très courant et classique, pour 4 raisons :
-
La vaste restructuration
des économies mondiales, avec le phénomène de la globalisation. Ex :
France Telecom qui s’ouvre au monde.
-
La déréglementation des
marchés financiers : transfert de capitaux sans limite, c’est pourquoi
on demande aujourd’hui une taxation.
-
L’intégration entre
les secteurs d’activités, les barrières classiques entre les métiers sont
tombées.
-
Pour le cas français, la
fin ou le déclin d’une idéologie anti-entreprise. Il y avait une opinion négligé
de l’entreprise. Il y avait une hostilité étatique, qui n’existe plus
aujourd’hui. L’entreprise était assimilée à l’armée ou la prison.
La
multiplication des opération de FA a eu une incidence sur la définition du
pouvoir dans une entreprise. Sa côté des propriétaires dirigeants se sont développés
des managers non ou faiblement propriétaire, c’est la technos-structure (
GALBRAITH, JOHN KENETT) : diriger une entreprise sans le posséders.
Les
motivations des ces FA sont les suivants :
-
On recherche un bloc
majoritaire à céder, c’est à dire on n’est pas intéresser
par une minorité. On veut au minimum 51%. Cependant, on est intéresser
par une part importante du capital ( 10 à 20%) pour faire bousculer un système
d’alliance.
-
On recherche un savoir
faire fort. C’est une alternative, au lieu de racheter, ou crée à
l’identique. On apprend tout et on crée une entreprise que nous voulions
racheter. J’achète ou je crée ?
Acheter coûte plus chère que de créer. Acheter fait gagner 3 à 5 ans
pour une phase de maturité, cela dépend des activités. Il vaut mieux créer.
-
Acheter une entreprise
qui a une croissance régulière et non exponentielle, une entreprise régulière
est une entreprise qui croît de 8% par
ans sur dix ans.
-
Pour une possibilité
d’amélioration des marges : on rachète une entreprise mal gérée. On
sait qu’on peut restructurer. On cherche des marges à développer.
-
Une entreprise ayant des
possibilités d’évolution peu exploitées.
-
On recherche des
entreprise ayant des cadres compétents.
-
L’aspect extérieur à
l’entreprise, pour supprimer une concurrence ou réaliser des économies d’échelles.
L’acquisition
peut nécessiter la création d’un holding. On crée une société d’holding
et on opte pour l’intégration fiscale. Z doit posséder 95% de X et Y. On
pourra faire une seule déclaration d’impôt. On compense les bénéfices et
les pertes. La TVA ne fait que transiter dans les trois entreprises. Pour l’IS
on intègre fiscalement ou on peut le faire pour chacune des entreprises.
REMARQUE :
il existe plusieurs forme d’holding :
-
En trèfle : autour
de 4 ou 5 secteurs d’activités et le holding est au centre avec seulement
l’activité financière.
-
En épi : colonne
vertébrale contrôlant l’ensemble des sociétés.
-
En gloutons : une
holding qui rachètent tous azimuts sans spécialité de secteur.
-
A excroissance :
c’est un holding spécialisé en cours de diversification.
L’outil
financier principal utilisés pour les FA, c’est l’effet de levier ( il y a
effet de levier quand on emprunte du capital à un taux inférieur aux taux de
rentabilité de l’activité acquise. On emprunte à 5% pour gagner 10%).
Il
existe d’autre effet de levier, l’expression s’est glissée à tous les mécanismes
qui permettent d’accroître la rentabilité.
-
l’effet de levier évaluation :
on peut acheter une entreprise beaucoup moins chère ( ou beaucoup plus
chère ) que sa valeur réelle. On provoque un accroissement de la rentabilité
des capitaux propres. On achète moins chère à cause de l’urgence de vente (
maladie…) ou nécessité d’avoir des liquidités rapidement.
-
L’effet de levier
fiscale : pour la localisation de la holding dans un paradis fiscale, la
faiblesse de l’impôt augmente la rentabilité du placement. Le fisc s’y
oppose fortement en prévoyant une fiscalité dérogatoire pour les entreprises
qui utilisent les paradis. Elle renverse la charge de la preuve : on doit
prouver au fisc qu’on n’a pas fraudé.
-
On utilise également le
mécanisme de la transparence fiscale liée aux société de personnes ( SNC,
SCI). Le mécanisme transfère l’imposition de l’entreprise à ses propriétaires.
C’est intéressant quand on transfère des pertes créant chez le propriétaire
un crédit d’impôt immédiatement. Les
pertes sont supérieur aux produits. C’est une planification fiscale.
-
L’effet de levier dans
le cadre de l’intégration fiscale : l’intégration fiscale dans les
années 1990. Les filiales peuvent faire une seule déclaration s’il détienne
à 95% des parts. Cela permet de faire bénéficier des pertes d’une filiale
pour lisser l’impôt de l’autre qui fait du bénéfice. On peut se faire des
prêts sans que le taux soient Léonien. Il peut être égale à 0%. Il faut
normalement une convention de trésorerie. On peut frauder avec les devises étrangères
en faisant des pertes de changes et de taux d’intérêts. On ne peut mélanger
les fiscalité différentes. La société mère détermine le périmètre de
consolidation, elle choisit les entreprises qu’elle veut intégrer. La maison
mère peut acheter Y pour que X ne paye pas d’impôt. Les pertes se reportent
jusqu'à 5 ans.
-
L’effet de levier
fusion des entreprises : On fusionne l’actif et le passif. On bénéfice
des pertes des exercices antérieurs. Le fisc peut redresser une entreprise en
cas d’abus de droit. C’est à dire constituer un montage légal pour se
soustraire à l’impôt, c’est un délit fiscal d’abus de droit , dans le
droit français.
-
L’effet de levier
ressources humaines : l’entreprise reprise peut avoir des compétences
non exploitées.
-
L’effet de levier dû
aux sociétés en commandite : il existe des sociétés en commandite
simple ou par action. Il y en a très peu. 200 par action en France. Le système
mélange les associés responsables sur leur biens propres avec des associés
uniquement engagés sur les capitaux apportés comme dans les SART ou SA.
C’est un système qui vient du Moyen-Age ( les génois qui constituaient des
sociétés d’armateurs ). En 1969, on avait prévu de les supprimer. On
distingue les commanditaires et les commandités. Les commanditaires se trouvent
dans la situation d’un actionnaire de SA et les commandités se trouvent dans
la situation d’un associé de SNC engagé sur ses biens propres.
Les
commandités, on ne peut vendre leur part sans leur accord ( comme en SNC, pas
de capital minimum, les associés sont responsable indéfiniment et
solidairement des dettes de la société. Si je peux pas payer, umit paye les
dettes, souvent en famille. On ne peut pas vendre ses parts si tous ne sont pas
d’accord. C’est la personnalité qui compte et non le capitale. Ce sont des
sociétés à capital fermé ). Les
commandités sont indéboulonnable, la société peut récolter des capitaux en
vendant des actions. C’est un moyen de se prémunir contre les OPA. Parmi les
commandités, il y a un gérant qui peut être une société de capitaux, donc
on est responsable des dettes à hauteur du capital de la société.
-
LBO ( leverage by out ) :
c’est une acquisition d’une entreprise financée à l’aide d’un faible
apport en fond propre, logée dans un holding, complété par l’intégration
fiscale. On donne en garantie les biens de l’entreprise. L’intégration
fiscale permet la déduction des charges fiscales.
Cette
opération est parfois réaliser avec les cadres dirigeantes de l’entreprises.
Les cadres de l’entreprise créent une holding de reprise : LMBO (
leverage managemnt by out) et achète l’entreprise au groupe. Une forme de LBO
a eu un succès en France. Les RES, les rachats des entreprises par les salariés.
Ces RES avaient des avantages fiscaux.
-
Autres
variantes : LBI ( leverage by in ) : on a les cadres d’une
entreprises qui la quittent brutalement et créent un holding de reprise et rachète
une entreprise concurrente. On de la concurrence à l’entreprise qu’on
a quitté. L’entreprise d’origine ne se développe pas suffisamment
son activité, et on peut la racheter.
-
Il existe une forme de
part de vente d’entreprise, qu’on désigne également Open Bid. C’est une
sorte de vente aux enchères de l’entreprise, c’est une vente organisée par
le cédant. On ne déclare pas la vente d’une entreprise, c’est très
mauvais au point vue commerciale. On contacte des entreprises intéressées par
notre activité ( il peut s’agir de concurrents, de fournisseur ou de client,
donc une intégration en avale ou en amont). On réalise un mémorandum, qui
consiste à déclarer l’intérêt de l’achat de l’entreprise. C’est un délai
pour faire des offres. Ensuite il y a le marchandage
et la vente au plus offrant, généralement. Cela peut être assorti d’un
contrat de travail pour l’ancien dirigeant.
Chaque
année 60 000 entreprises environ se trouvent en cessation de paiement. Il se
crée autant d’entreprise dans l’année. Les créations sont avec 0,1,2
salariés. Les cessations sont souvent avec 10,100,1000 salariés ce n’est
donc pas comparable. La plupart des entreprises créées disparaissent dans les
5 premières années ( 50% des cas). La période critique est au bout de 3 ans.
En général, cela correspond avec les cessations des exonérations. Le
dirigeant vivait sur ses économies. Le public est largement naïf sur la création
d’entreprise et dans l’ensemble des cas ils sont incompétent. Les gens ne
sont pas préparés. Ceux qui sont préparés ( étudiant en gestion ) évite
souvent de monter une entreprise. Une des difficulté majeurs de l’entreprise,
c’est le problème du BFR ( l’autofinancement). L’autre provient du
management. Les dirigeants avec les difficultés deviennent incompétent. Un créateur
qui a deux salariés s’agrandit et arrive avec 20 salariés, il peut devenir
incompétent. L’entreprise est dite en difficulté dés lorsqu’elle est en
cessation de paiement. La disposition de l’actif ne couvre plus l’exigibilité
du passif. L’entreprise est en découvert bancaire régulièrement ou
structurellement. Le découvert autorisé est l’équivalent de dix jours de
Chiffre d’affaire ( 3 à 4% du
CA). Après il y a le découvert négocié ( accordé spontanément ). Par
contre s’il y a soutient abusif du passif, la banque commet un délit car
c’est interdit.
L’entreprise
ne peut plus payer, il faut qu’elle fasse une déclaration de cessation de
paiement dans les 15 jours, elle peut saisir le Président tribunal de commerce
pour obtenir un règlement amiable. Un mandataire ah hoc est nommé qui sera
chargé de contacter les créanciers et d’obtenir un règlement amiable, cela
est très peu utilisé.
La
déclaration a pour conséquence le dépôt de bilan ( nom courant) dans les 15
jours, on déclare la cessation de paiement, par un bilan fait manuellement. Le
tribunal de commerce se réunit dans les 3,4 jours et nomme un administrateur
judiciaire. Dés le dépôt, les dettes et les poursuites sont gelées.
L’entreprise continue à fonctionner par l’administrateur qui ouvre un
compte bancaire. Il s’ouvre alors une période d’observations ( 3 mois
renouvelables ). L’administrateur fait un audit de l’entreprise. L’audit
permet un jugement du tribunal de commerce qui statue.
-
87 % des cas, il y a une
liquidation, on trouve que l’entreprise n’a pas de raison d’exister. On
nomme un liquidateur et on brade l’actif de l’entreprise. On vend les biens.
L’actif vendu ne rembourse qu’une faible partie du passif. Les salariés par
le fond nationale de garantie des salaires.
-
6% des cas, on assiste à
des redressements. Ce sont en général des cessations de paiement qui ont émergé
suite à des circonstances exceptionnelles. Le plan de redressement
permet la continuité de l’entreprise. On supprime certaine dettes. La
moitié des plans échouent.
-
Enfin le tribunal de
commerce peut estimer que l’entreprise n’est pas viable et que dans un autre
contexte, elle pourrait réussire par une reprise. Cela est possible dans 7% des
cas. C’est alors le tribunal vend l’entreprise.
La
reprise d’une entreprise : le tribunal de commerce fixe la date à
laquelle l’entreprise était selon lui en cessation de paiement ( souvent plus
tôt que la déclaration). On doit déposer le bilan dans les 15 jours après la
constatation de non paiement. Le tribunal peut retrouver 18 mois avant le dépôt
de bilan. On n’a pas le droit de maintenir une activité qui ne peut pas
payer, c’est un délit. Le tribunal peut rendre responsable sur ses biens
propres le dirigeant qui a commis le délit de non déclaration. On lui reproche
un détournement d’actif ( 2*10), ou présentation de faux bilan. Il peut
garder la TVA. Abus de biens sociaux, fraude fiscale, présentation de faux,
escroquerie, abus de confiance. Très peu poursuivi. La plus grosse escroquerie,
c’était un cas où personne avait crée une fausse banque. Résultat trois
années d’emprisonnement. Ce sont les délits les moins punis en France.
Le
tribunal peut mettre l’ entreprise en vente. Il y a alors un plan de
cessation en attente de plan de reprise qui se présente ainsi :
-
Présentation du
repreneur : la durée de l’existence de l’entreprise est déterminente.
-
On met en avant les
synergies possible entre le repreneur et l’entreprise convoitée. Il faut
prouver que l’on peut effacer les causes de cessations par apport de clientèle,
apport de technologie, apport de produit en compétence. Le repreneur peut être
prescripteur, c’est à dire un conseillers aux clients d’acheter les
produits de l’entreprise achetée.
-
Le plan de reprise précise
les modalités juridique de la reprise, c’est à dire reprise de fond de
commerce, location gérance avec option de rachat de l’entreprise, rachat
d’une partie du fond de commerce.
-
Le plan social, c’est
l’offre de reprise indique les salariés repris. Quand on rachète une
entreprise en totalité l’article L-122/12 dispose qu’il faut reprendre tous
les salariés. Quand on rachète une partie, on n’est pas obligé de
reprendre l’ensemble des salariés car on des services déjà existent. Ceux
qu’on reprend, ont les même salaire, les mêmes avantages. On n’est pas
obligé de reprendre la convention collective. L’ancienne n’est valable
qu’un an. La convention collective du repreneur peut s’avérer moins
avantageuse. Les plans de reprises portent au tiers ou à la moitié du
personnel en général. On prend soit le tiers, ou soit la moitié. Ceux qui
sont licenciés peuvent être embauché plus tard si l’activité reprend.
-
Le montant de la reprise
peut être très faible. Il peut s’agir du capital initial ou d’un euros
symbolique. Le passif de l’entreprise, le repreneur n’est pas responsable.
Cependant il peut être prêt à rembourser la totalité des dettes sur 30 ans (
3% par an on paye l’inflation ) ou bien paiement immédiat si les créanciers
abandonnent 80% des créances. Les entreprises à reprendre sont rares, il faut
une synergie.
Les
entreprises s’organisent en groupe pour augmenter les ressources financières,
pour se diversifier, pour se spécialiser par métier. Ces groupes peuvent être
implantés au niveau national ou international. Les grandes groupes sont des
firmes multinationales. Les états financiers d’une entreprise considérée de
façon isolée ne sont pas très significatif. Par exemple, une entreprise dans
un groupe produit ce que vend l’autre, le bilan de chacun sera confus.
Depuis
plusieurs année, on est amené à établir des comptes consolidés de
l’ensemble du groupe. La différence entre l’intégration fiscale et la
consolidation provient que l’intégration fiscale est technique déclaratives
et l’autre une notion comptable qui a un but économique pour comprendre la réalité
économique du groupe.
On
établit des états financiers globaux sans tenir compte des formes juridiques
comme s’il s’agissait d’une seule entreprise. Pas de définition stricte
d’un groupe. Il peut y avoir litige par exemple entre les salariés du groupe
et la direction. Les salariés ne veulent pas reconnaître le groupe ( demandent
les avantages des salariés d’une autre entreprise.) qui doit avoir des comités
de groupes. Si on licencie de plus
de 10 personnes, il faut un plan sociale agrée à la DDTE
( inspection du travail).
On
doit, si on est un groupe, dés que possible réintégrer le personnel licencié
dans le groupe. En dessous de 10 on n’a pas besoin de faire un plan sociale.
Il n y a pas l’obligation stricte de consolider les comptes. Une personne
physique détenant plusieurs sociétés ne constitue pas un groupe.
On
aura intérêt à consolider sa trésorerie pour compenser les pertes et les bénéfices.
Il faut qu’il y ait une convention de trésorerie entre les deux parties.
La
consolidation reste obligatoire quand la société mère est cotée en bourse.
C’est le seul cas d’imposition. Il est tentant et assez facile de loger les
mauvaises résultats dans une filiale sacrifiée pour la cause. La COB demande
des informations financiers trimestriellement à la société cotée et celle de
ses filiales. Le public doit avoir une très bonne information.
Un
groupe est composé d’une société mère d’abord qui détient des titres de
participations ( actions ou parts sociales)
dans diverses autres sociétés qui s’appellent filiales ou
participations minoritaires. Si on détient au moins 50%, ou plus exactement 50%
du droit de vote ( autant de vote que des titres sauf certains cas de société
d’économie mixte) d’une société, alors c’est une filiale. Les sociétés
détenus à moins de 50% constituent des participations, mais celles détenus à
moins de 10% ne sont généralement pas consolidés.
La
société mère peut ou non avoir des activités industrielles ou commerciales.
Si elle a des activités, c’est une simple société qui possède le capital.
Sinon, elle a été crée dans le seul but exclusif de diriger les autres.
C’est alors un holding, qui est une coquille juridique, où il y a très peu
de salarié, pas d’actif industriel.
Le
groupe peut être internationale, c’est le cas de la majorité. Il y a des
difficultés dans ce cas de figure, en effet il faut choisir une technique
comptable à appliquer à l’ensemble du groupe. Les systèmes comptables sont
différent même si certaines sont unifiées. Généralement, on opte pour un
système comptable ( celui de la maison mère si elle placée dans un pays où
la fiscalité est moindre). Il y a des obligation comptable légale. Les
filiales ont souvent une double comptabilité. Le droit local pour les déclarations
fiscales et une comptabilité du groupe ayant pour but la consolidation. La
comptabilité légal du pays et une autre transformée dans le groupe.
Certains
groupe ont leur propre normes comptables, qui est différent entre la
comptabilité légale et celui du groupe. Par exemple, Vivendi
a changé son système de consolidation. Le groupe choisit librement son
périmètre de consolidation. On exclut certaines entreprises car trop
minoritaires. On peut exclure de la consolidation, les entreprises desquels on
va se séparer prochainement. Les périmètre
de consolidation varient.
Dans
le bilan de la société mère se trouve l’actif immobilisé, un poste de
titre de participation. Ce poste représente le prix payé pour acquérir une
partie du capital de la filiale. Dans le bilan de la filiale, la part de capital
ainsi détenu est inscrite dans le capital social. La société mère a droit également
aux réserves et aux résultats de sa filiale au prorata ( sauf exception,
c’est un cas très minoritaire) du capital détenu.
Face
aux titres de la filiale, la société mère a droit à capital + réserves+ résultats
au prorata.
Rien
ne prouve que l’on ait acheté cette participation au prix indiqué. Il apparaît
donc une différence entre le coût payé pour les titres et la quote-part
capital+réserves+résultats. On a acheté la filiale plus chère que sa valeur
comptable. Cette différence s’appelle une sur-valeur et fait l’objet
d’une rubrique « ECARTS D’ACQUISITIONS » dans le bilan. On achète
plus chère car la filiale nous intéresse, enlève un concurrent. On l’achète
pas à 50% du capital + 50% des réserves + 50% du résultat pour une
participation de 50% mais beaucoup
plus chère.
Pour
l’établissement d’un bilan et d’un compte de résultat consolidé, il
faut éliminer les dettes et les créances réciproques. Si A a une créance sur
B, B a une dette envers B. Si on consolide, cela s’annule. Cela ne change rien
au résultat du compte consolidé. Les ventes de A vers B sont des achats de B
auprès de A. Dans un compte de résultat consolidé, ces ventes ne sont pas réellement
du CA. Aucune signification, cela ne change pas le résultat. On ne s’intéresse
qu’au relation avec les tiers extérieur au groupe. Cessations de stock en
interne, c’est la même chose que les ventes au sein du groupe.
Quand
on établit le bilan consolidé on ajoute au bilan de la société mère, les éléments
de la filiale qui lui reviennent. Pour cela, on doit neutraliser la part
revenant aux autres, en ne retenant que la part revenant à la société mère.
Il
y a deux grands systèmes de consolidation : - par intégration globale
- par mise en
équivalence.
1)
PAR INTEGRATION GLOBALE
Cette
méthode consiste à intégrer dans le bilan la totalité des postes du bilan
des filiales. Le poste titre de participation de la maison mère est éliminée
comme si la filiale n’existait plus.
( voir schémas).
Si
j’ai 60%s de la filiale, je prends 100% de la filiale et je dois 40%.
On
reporte les titres qu’avaient les filiales avant la consolidation. Le poste
titre de participation est annulée. On élimine les capitaux propres des
filiales. La part des autres est inscrite comme une dette. Tout se passe comme
si on détenait 100% du capital et on doit aux autres associés leurs actifs
nets de dettes. Une partie des dettes est supporté par les intérêts
minoritaires.
La
sur-valeur qui a été payée pour l’obtention des titres est comptabilisée
dans les écarts d’acquisitions.
Cette
méthode doit être appliquée aux filiales sur lesquelles la société à un
titre exclusif. Dans le compte de résultat consolidé, on prendra la totalité
des produits et des charges donc l’intégralité des bénéfices, la part
revenant aux autres associés est alors déduite sur une ligne spécial appelée
« quote-part des minoritaires ». Le résultat final constitue la
part du groupe.
En
prenant le CA global, on voit la part de marché du groupe même si on n’a pas
la totalité des filiales. Dans le bilan consolidé, le cumul des bénéfices
consolidé obtenu par la soustraction des parts des autres, constitue les réserves
consolidés.
2)
LA MISE EN EQUIVALENCE
On
remplace la valeur des titres de la société par le quote-part détenu dans la
société en question. Ce montant est inscrit sur une ligne « titre mise
en équivalence ».
( voir schéma)
On
remplace les capitaux par les quotes-parts, on ajoute au compte du résultat le
montant de la quote-part des bénéfices faits par la filiale dans une ligne
« quote-part de résultat sur société mis en équivalence ». on
constitue des réserves consolidés.
La
différence entre la valeur des titres de participation ( MM) et la quote-part
d’actifs ( titres mis équivalence) peut provenir d’une sur-valeur au moment
de l’acquisition ou bien de bénéfice cumulés par la filiale depuis la date
d’acquisition. Ces bénéfices cumulés se retrouvent dans les réserves
consolidées.
Soit
on prend tout et on déduit la part des sociétés ou à prendre société par
société pour calculer notre quote-part dans l’actif net.
Quand
on fait des consolidations à l’internationale, il y a des différences
fiscale et comptable qui peuvent entraîner des difficultés.
LES
CHOIX D INVESTISSEMENTS ET LES TECHNIQUES DE FINANCEMENTS
Définition
économique : l’investissement
est un détournement utile de la production, par exemple l’homme des cavernes
avec l’exemple de l’eau.
Est-ce
que l’investissement est logique et utile. Quelque soit l’investissement, la
décision résulte toujours de la comparaison entre son coût et les gains liés
à son utilisation. Qu’est-ce que ça coûte et qu’est-ce qu’elle rapporte ?
La
coût est généralement certains ( avec les devis), même si le coût
d’exploitation varie, alors que le gain est incertain et futur. Coût immédiat,
mais gain futur.
Les
types d’investissements :
-
Le remplacement : en
raison de l’obsolescence mais aussi des investissements de productivité ( on
change les machines pour qu’elles soient plus productives )
-
D’extension
-
Stratégiques
-
Humains ou sociaux :
gains plus difficilement calculés. Les financiers veulent des investissements
dont le gain est mesurable.
Le
choix d’un investissement productif dépend donc de sa rentabilité. Il faut
distinguer la rentabilité de l’investissement, le rendement, la profitabilité,
la productivité.
-
Le rendement est
l’aptitude d’un investissement à produire des biens au cours d’une période.
Par exemple, une machine qui passe de 8 à 10 biens par jours.
-
La profitabilité est
l’aptitude d’un investissement à engendrer des profits. On intègre le coût
( le rendement ne le fait pas), mais aussi le financement ( coût de
l’endettement).
-
La productivité c’est
l’aptitude des facteurs de productions ( capital, le travail) à produire plus
de biens pour un coût donné.
-
La rentabilité d’un
investissement repose essentiellement sur le concept de cash-flow, c’est à
dire des flux nets de liquidités engendrés par un investissement durant une période.
Pour le mesures, il y a quatre méthode.
1)
METHODE DE LA VALEUR ACTUALISEE (
VAN)
Cela
consiste à comparer le coût initial au cash-flow probable engendré par
l’investissement. Je réalise un investissement qui a un coût que je compare
avec mon gains. Par exemple, un investissement qui me coûte 10 000, pour une
durée de vie de 3 ans. Cette investissement me rapportera 4000 net par an. On a
déduit les charges. On dira que l’investissement doit apporter plus que son
coût. On peut faire une erreur dû au temps ( entre la dépense immédiate et
le gain futur), il y l’inflation. Les euros de 2003 auront-ils la même valeur
qu’en 2002 ?. L’inflation du aux faits que l’on mesure nos
investissements avec un étalon instable. On résolu le problème avec les euros
constants. On applique une correction, on considère alors qu’il n y a pas
d’inflation.
Deuxième
problème : Est-il
identique de recevoir 4000 aujourd’hui ou 4000 dans le futur même
s’il n'y a pas d’inflation? C’est la question de la renonciation à la
liquidité immédiate ( car on peut consommer cette somme immédiatement si on
le désire ). C’est un raisonnement différent de la notion d’inflation.
L’attente est plus douloureuse si on est
pauvre. Plus on est riche, plus on peut attendre. Si on arrive à déterminer le
taux ou pourcentage qu’on accepte dans le futur, on peut comparer des sommes
futurs avec des sommes immédiates. C’est l’actualisation