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Voici 2 études à télécharger ou sinon lisez celle qui est juste en dessous! CAS DANONE 2002-2003 (merci à Gaelle)
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LA STRUTURE DU GROUPE.
QUE
PENSEZ-VOUS DE LA P0SITION D’ANTOINE RIBOUD CONCERNANT LE SALAIRE AU MERITE ?
QUE
PENSEZ-VOUS DE LA P0SITION D’ANTOINE RIBOUD CONCERNANT LE SALAIRE AU MERITE ?
PENSEZ-VOUS
QUE L’ECOLOGIE PUISSE ETRE UTULISEE COMME UNE ARME COMMERCIALE ?
COMMENTER
ET ACTUALISER LES RESULTATS DU GROUPE
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LA STRUTURE DU GROUPE.
1966 :
Concentration horizontale de la société de Verrerie
Souchon-Neuvesel avec la société des Glaces de Boussois d’où le nom BSN (Boussois-Souchon-Neuvesel).
La société BSN était dirigée par Antoine RIBOUD. L’agroalimentaire
n’était pas encore à l’ordre du jour. Il faut attendre jusqu’en 1968,
suite à une tentative d’élargissement manquée avec Saint-Gobain pour que le
Groupe BSN pense à faire une stratégie de diversification totale : conquérir
le marché alimentaire. 1970-1973 : Le groupe BSN bâtit sa concentration verticale en aval
avec les clients directs : prises de contrôle des Brasseries Kronenbourg,
de la Société Européenne de Brasseries… C’est
à partir de 1973 qu’il est vraiment dans les produits alimentaires avec les
branches boissons et produits laitiers, grâce notamment à la fusion avec
Gervais-Danone. 1974-1979 : Chocs pétroliers. Le
Groupe BSN mène une stratégie de restructuration dans les activités
verrières, notamment le verre plat qui arrive à maturité et qui devient moins
rentable, pour rester dans la logique du groupe c’est-à-dire se consacrer
dans l’alimentaire. On assiste à un
commencement d’une stratégie d’internationalisation avec des prises
de participations dans la bière. Le groupe BSN s’étend dans ce qu’il sait
faire. En effet, il a déjà presque 10 ans de compétence dans la boisson. 1980-1989 : Stratégie alimentaire : « A nous les synergies ». La
stratégie du Groupe BSN est d’acquérir l’effet de synergie par opportunité.
Il y a une européanisation plus forte du marché grâce à des différentes
prises de participation, en particulier dans les pays frontaliers. La logique du
groupe est de favoriser d’abord les produits Danone sur un marché nouveau
ensuite les autres produits. En 1988, on assiste à une deuxième
diversification totale : de la verrerie aux produits alimentaires puis à
la banque. En effet, BSN achète une filiale de la Sovac, la banque de crédit
spécialisée du Groupe Lazard, rebaptisée Alpha Banque. Cet achat permet au
Groupe de consolider son dispositif anti-OPA et de gérer plus facilement les
flux financiers (gestion du porte-feuille du Groupe). Le Groupe possède
maintenant trois catégories de produits : produits laitiers, boissons et
biscuits. 1990-1994 : Le Groupe BSN continue toujours
son développement international, notamment en Europe Centrale et en Asie sur
trois logiques : les produits laitiers, les boissons et les biscuits tout
en visant également les plats cuisinés. 1994-1995 : Le Groupe BSN change de nom, le 7 juillet 1994, car il estime que le nom « BSN » ne
reflète pas les produits qu’il vend. A partir de cette date, BSN devient
Groupe Danone. 1997 :
Nouvelle restructuration dans le Groupe avec la vente de la branche bonbons. Qu’est-ce
que le Groupe Danone ? Il se définit comme étant un Groupe qui tourne
autour de la santé, du snacking et de la boisson. Le Groupe ne craint
pas la crise asiatique grâce à sa structure de diversification horizontale et
verticale. CONCLUSION :
Malgré une stratégie
d’expansion rapide, le Groupe Danone a su garder une cohérence dans son développement
qui se fait par opportunité grâce à ses diverses intégrations.
La structure du Groupe est
stable car les bases sont solides.
C’est une société multi-produits, multi-segments, multinationale,
mondialement reconnue. Le Groupe est présent partout. C’est grâce à ses multiples
intégrations que l’image de marque et la notoriété de Danone n’ont
plus à supporter les coûts importants en marketing. On constate que la structure du Groupe est également celle d’une société en holding : les prises de participation détenues par le Groupe sont le résultat d’une stratégie conglomérale. En effet, la société investit dans les secteurs variés même dans ceux dont l’activité n’a rien à voir avec le métier d’origine (de la verrerie jusqu’aux produits alimentaires puis à la banque…) pour acheter des filiales possédant des activités différentes. Cette structure permet au Groupe de limiter les risques car il peut toujours désinvestir ou céder les filiales les moins performantes ou en « mauvaise santé » en temps de crise. Ainsi, le Groupe Danone a dû renoncé aux activités les moins rentables pour se concentrer dans celles qui sont moins exposées à la crise : les produits alimentaires (au sens large).
QUE
PENSEZ-VOUS DE LA P0SITION D’ANTOINE RIBOUD CONCERNANT LE SALAIRE AU MERITE ?
Antoine
RIBOUD est pour un salaire au mérite collectif car le salaire individualisé
n’assure pas la stabilité et la régularité du salaire au sein de la société.
En plus, il peut générer des problèmes tels que les conflits entre la
direction et les syndicats ou l’absence de garantie d’un emploi avec un
salaire régulier. Le problème de
motivation des salariés se pose donc à Antoine RIBOUD qui développe alors un
argumentaire sur la satisfaction personnelle par le travail :
Récompenser les mérites sous
forme de prime d’intéressement collective.
Donner les avantages en nature
sous forme de stock option. Ceci lui permet de responsabiliser et de motiver ses salariés.
PENSEZ-VOUS
QUE L’ECOLOGIE PUISSE ETRE UTILISEE COMME UNE ARME COMMERCIALE ?
Dans certains pays, l’écologie peut être utilisée pour installer
des barrières non tarifaires à l’entrée de nouveaux produits :
telles que les quotas, les tarifs douaniers…C’est le cas de l’Allemagne
qui impose des consignes injustifiées, soit disant écologique, dans le but de
limiter les importations de bouteilles d’eaux
française notamment (50% de ventes en moins). Antoine RIBOUD prend en compte l’écologie dans ses activités de
production et d’emballage car le fait de respecter l’environnement lui
revient moins cher. De plus, Danone est une société qui s’investit dans
le domaine de la santé, c’est pourquoi, l’environnement occupe une place
importante dans la société. Il considère que l’environnement n’est pas
une grosse charge pour l’entreprise. Notons que c’est Mr RIBOUD qui a lancé
« l’emballage perdu ». Faire de l’écologie nécessite de faire
un gros investissement au départ, mais à long terme, l’entreprise
sera récompensée grâce à une baisse des coûts directs et indirects
de certains produits. Effectivement, la baisse des prix est important dans une
politique de guerre des prix. Par conséquent, faire de l’écologie est une
bonne chose. C’est un bon investissement même si le retour sur investissement
est long. C’est bien de protéger l’environnement mais, pour éviter que les
contraintes injustifiées ou abusives fassent de l’écologie une arme
commerciale, il faudrait « harmoniser les réglementations pour éviter
les distorsions de la concurrence entre les pays ou les produits » et
veiller à ce qu’il n’y ait pas d’abus de réglementation sous prétexte
de vouloir protéger l’environnement.
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ET ACTUALISER LES RESULTATS DU GROUPE
(voir les annexes)
Nous remarquons une très forte
progression du chiffre d’affaire des activités internationales hors Union
Européenne par rapport au chiffre d’affaires total du Groupe. En effet,
les activités internationales représentent 41% du total du chiffre
d’affaires du Groupe en 2000 alors qu’elles n’étaient que de 30% en 1999.
Cette augmentation équivaut à trois années d’activités cumulées des années
précédentes : de 1995 à 1998.
Jusqu’en 2000, nous
remarquons qu’il y a une augmentation continuelle du chiffre d’affaire et du
résultat opérationnel des produits laitiers frais, des boissons et des
biscuits. A l’inverse, le chiffre
d’affaire des emballages et des cessions internes ainsi que leur résultat opérationnel
ont baissé très fortement. Cas
particulier pour les Autres Activités Alimentaires qui connaissent une
augmentation du chiffre d’affaire sans que leur résultat opérationnel
baisse, au contraire, ce dernier augmente. En 2000, les Autres Activités
Alimentaires représentent 3% du chiffre d’affaire.
Les biscuits et les boissons ont
connu une petite augmentation de la marge opérationnelle sur une période
d’un an, de 1999 à 2000, elle passe de 7.9% à 8.7% pour les biscuits et de
12.3 % à 12.4 % pour les boissons.
Quant
aux produits laitiers frais, leur marge opérationnelle baisse légèrement de
11 % en 1999 à 10.9 % en 2000.
On constate que les
investissements industriels ont augmenté tous les ans et sont accompagnés également
d’une augmentation du chiffre d’affaire des ventes. Par contre, le cas est
différent pour le secteur des biscuits.
Malgré une très forte chute des investissements industriels dans le biscuit
(de 139 millions € en 1997 à 83 millions € en 2000), le secteur voit également
son chiffre d’affaire augmenter continuellement. Nous remarquons qu’il y a
un ralentissement de la croissance des investissements industriels dans les
produits laitiers par rapport aux boissons.
La progression du chiffre
d’affaire 2000 réalisé en France a baissé de 0.5 point. Elle passe de 5.7 %
en 1996 à 5.2 % en 2000 bien que le chiffre d’affaire représente pour la
France à elle seule 24 % du chiffre d’affaires total du Groupe.
La marge opérationnelle en France
augmente de 3.3 points soit de 8.9% en 1996 à 12.2 % en 2000.
La répartition du résultat opérationnel
2000 par zones géographiques est répartie presque équitablement entre la
France 34%, le Reste de l’Union Européenne 35% et le Reste du Monde 31%.
La répartition du résultat opérationnel
2000 par secteurs est très déséquilibrée :
1/2
du résultat est dominé par les produits laitiers frais
1/3
du résultat est représenté par les boissons. 1/5
représente les biscuits.
2% seulement pour les autres activités. Le
Groupe Danone concentre donc ses efforts dans les trois métiers sur lesquels il
est déjà leader sur le plan mondial ,
comme le disait Franck RIBOUD. On voit clairement que 98% du résultat opérationnel
sont destinés à ces trois métiers : les produits laitiers, les
boissons et les biscuits.
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