|
|
conclusion générale Le
théâtre fait partie du patrimoine viêtnamien mais, par manque d’argent
c’est le gouvernement qui finance la plupart des pièces de théâtre et
ainsi, on peut se poser la question de la liberté d’expression. En effet, le
gouvernement financerait-il des pièces qui le jugent ou le « condamnent » ?
C’est le même problème pour le cinéma, rares sont les réalisateurs privés.
Les deux souffrent de la fermeture de salles. Même si le Viêt-Nam est un pays
très riche artistiquement parlant, on peut penser que leur avenir est pour
l’instant détenu par les viêtnamiens d’outre-mer qui, eux, ont l’argent
pour financer films et pièces de théâtres. Des réalisateurs de films
commencent à faire parler d’eux dont notamment Tran Anh qui, comme disent les
médias spécialisés ou non, a fait une trilogie décrivant la vie viêtnamienne.
Tran Anh deviendra-t-il le Pagnol ou le Spielberg viêtnamien ? Il
sera intéressant de suivre l’évolution du théâtre et du cinéma dans ces
prochaines années car, comme la littérature, ils sont le témoignage d’une
société, d’une génération en photographiant mieux que tout indice économique
ou mieux que tout sociologue l’évolution de la Vie au Viêt-Nam.
|